Exercice physique :

Pour évaluer si en apesanteur la rapidité d’exécution d’un mouvement est la même qu'au sol, des exercices physiques sont filmés sur une durée déterminée. Pendant 15 secondes, l’expérimentateur  (élève ou personne habituée aux vols 0G) réalise des extensions, muni d’un élastique extenseur.
 



Sur la vidéo, Alexandra (Novespace) réalise l'expérience en pesanteur normale (1G) puis en pesanteur augmentée (1,8G) et enfin en microgravité (0G). On voit clairement que l'effort est plus difficile à tenir dans la seconde phase car les bras pèsent alors près du double de leur poids. Par contre, lorsque le poids est annulé, l'exercice devient beaucoup plus simple à exécuter.
Dans la dernière partie du film, Leïla réalise l'expérience en microgravité. L'exercice ne lui demande pas beaucoup d'effort physique mais elle a plus de mal à gérer son équilibre qu'Alexandra qui est habituée aux vols en impesanteur.

Précision du geste :

 
Pour étudier la dextérité en apesanteur, la précision du geste est évaluée par deux expériences : un dessin à repasser au crayon et un jeu d'adresse mis au point et fabriqué par les élèves.


Le diaporama ci-dessus montre qu'il est bien plus difficile de suivre les contours lorsque la pesanteur est modifiée. En 1,8G ou en 0G, la dextérité est clairement modifiée. L'augmentation ou la diminution de poids du bras ne sont pas compensées efficacement par le cerveau et les gestes deviennent imprécis. On remarque que les dessins d'Alexandra (habituée aux vols paraboliques) sont plus précis que ceux de Jean-Michel qui participait à son deuxième vol. Le corps peut donc s'entrainer et s'adapter aux changements de pesanteur.

 
La seconde expérience est un jeu d'adresse formé par un circuit électrique ouvert. Il faut passer une tige métallique dans cinq anneaux successifs. Si la tige touche un anneau, le circuit se ferme, le courant passe et l'ampoule s'allume.
 

De façon générale, les gestes sont plus difficiles à maîtriser quand la pesanteur change. En 1,8G, le bras est plus attiré vers le bas, la baguette s'incline et elle touche plutôt le haut des anneaux. En 0G, on observe plutôt l'effet inverse car le bras est habitué à compenser le poids de la baguette et donc on touche plutôt le bas des anneaux. Malgré tout, il est plus facile de passer en 0G qu'en 1,8G.
Pour son premier vol en 1,8G, Leïla a beaucoup plus de mal que la personne de Novespace qui a plus l'habitude des vols paraboliques.

 
 



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