Température corporelle :

Avec un thermomètre infrarouge, on prend la température d’une personne habituée aux vols 0G et de l'élève qui n’a jamais volé en 0G. Les mesures seront prises régulièrement au cours des paraboles (n°3, 9, 13 et 18) puis comparées au valeurs au sol avant et après le vol.
Etant donné que la température corporelle est liée à la circulation sanguine, on cherche à savoir indirectement si l'écoulement du sang est perturbé par les variations de pesanteur
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Globalement, la température corporelle des opérateurs ne varie pas sur la durée du vol et reste proche de 37,5°C. Les variations de pesanteur successives n'ont donc pas d'effet visible sur la thermorégulation du corps. Elles sont peut-être trop courtes (environ 20s) pour influencer la circulation du sang de façon significative.

Tension artérielle :

Avec un tensiomètre bracelet, on prend la tension d’une personne habituée aux vols 0G et de l'élève qui n’a jamais volé en 0G. Les mesures seront prises régulièrement au cours des paraboles (n°4 et 14) et comparées au valeurs au sol avant et après le vol.
La cabine de l'avion étant préssurisée, les variations de tension ne devraient pas être dues à l'altitude mais bien aux variations de pesanteur.
 
 

Suivi de la tension et du rythme cardiaque de l'èlève :
Les résultats pour Leïla et pour Jean-Michel (CNES) sont très proches. Avant le vol, la tension artérielle et le rythme cardiaque sont assez élevés, sans doute à cause de l'excitation. Le même effet explique sans doute les mesures effectuées en vol avant la première parabole. Par la suite, les données sont relativement stables et proches de la valeur en vol après la dernière parabole. Il semble donc que la tension artérielle ne soit pas perturbée par les paraboles et que le coeur n'a pas besoin de fournir un effort supplémentaire pour la stabiliser.
 
 
 
 



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